Les centres antipoison : source potentielle de données de surveillance

Présenté par le CCNSE le 7 novembre de 13h à 14h HNE (en anglais)

Abrégé :

Le public et les professionnels communiquent avec les centres antipoison au sujet d’expositions à toutes sortes de substances. De 2013 à 2016, nous avons recensé plus de 1 200 appels de résidents au centre antipoison de la Colombie-Britannique à propos d’une exposition au cannabis. Ces appels sont en hausse depuis 2013, surtout pour les enfants et les personnes âgées vivant hors de Vancouver. Si on tient compte de leur représentation dans la population, les adolescents étaient le groupe visé par la plus forte proportion d’appels. Fait intéressant : même les consommateurs aguerris sollicitent parfois de l’aide. Les appels des médecins semblent varier en fonction de leur degré d’aisance avec ces enjeux cliniques. L’automédication suscite beaucoup d’appels concernant les personnes âgées, et les produits comestibles en suscitent pour tous les groupes d’âge. En Colombie-Britannique, l’exposition au cannabis seule, sans autres drogues ou médicaments, entraîne rarement des issues aiguës majeures. Les gens veulent obtenir des conseils sur les doses, les produits comestibles, les interactions et les symptômes auxquels ils doivent s’attendre.

Après le webinaire, les participants pourront :

• Se sensibiliser à diverses questions avant la légalisation, en cette phase de réglementation : qui consomme du cannabis, comment et avec quelles conséquences directes sur la santé?
• Comprendre la valeur et les limites des données du centre antipoison pour caractériser l’épidémiologie de l’exposition aux substances dangereuses.